Sujets de l'heure, actualités et dossiers chauds
En manchettes, ce sont les sujets de l’heure abordés par les différents collaborateurs du domaine des ITSS. Événements à venir, concepts-clés, nouvelles approches, questionnements majeurs font ici la une.
Bonne lecture
Les infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogue par injection (UDI) représentent un enjeu de santé publique important au Québec. Le réseau SurvUDI, implanté depuis 1995, effectue une surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les personnes UDI au Québec et à Ottawa, ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections.
Ce rapport concerne les données obtenues de 1995 à 2014. Il présente l’ampleur du problème des infections par le VIH et par le VHC chez les usagers de drogue par injection au Québec et s’adresse à tous ceux qui, dans les différentes régions du Québec, sont impliqués dans la lutte contre les ITSS auprès des personnes qui utilisent des drogues par injection.
L’analyse des données du réseau SurvUDI aide à orienter les interventions et à planifier les ressources pour lutter contre ces infections. Ces données seront utiles pour ceux qui œuvrent en santé publique dans le domaine de la réduction des méfaits chez les usagers de drogue par injection ainsi qu’à leurs partenaires communautaires et institutionnels.
Le ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) a récemment diffusé un message à ses partenaires concernant des outils produits par la source canadienne de renseignements sur le VIH et l’hépatite C ( CATIE ) sur des stratégies de prévention de la transmission sexuelle du VIH. Ces outils constituent une bonne synthèse des connaissances sur l’efficacité des stratégies et suggèrent différents moyens pour en faire la promotion.
Ces informations pourraient vous soutenir dans vos interventions. Nous vous les transmettons sur Espace ITSS.
Depuis quelques mois, un des sujets chauds en santé publique est l’émergence du virus Zika dans les Amériques. L’apparition du virus au Brésil et sa propagation dans plusieurs pays d’Amérique latine sont désormais une préoccupation mondiale, entre autres en raison de l'expansion rapide de l’épidémie et des complications qui y sont associées.
Depuis le début de l’année 2016, il n’y a pas une semaine sans publication d’une organisation de santé publique, nationale ou internationale, sur la transmission du Zika.
Nous survolons ici l'épidémie par le virus Zika et faisons le point sur les connaissances actuelles à propos de sa transmission sexuelle.
Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des ITSS (GQDITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l’infection par le virus de l’hépatite B.
Cet avis scientifique a été rédigé par le groupe de travail « Prélèvements et analyses recommandés pour le dépistage des hépatites B et C » du Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI) de l’INSPQ. Il est sous-entendu que les personnes chez qui ces analyses seront prescrites ont une indication de dépistage pour l’hépatite B, comme défini dans l’outil « ITSS à rechercher selon les facteurs de risque décelés (à titre indicatif) » du GQDITSS, mis à jour en 2014.
Au Québec, comme ailleurs, la prévalence de l’infection au VIH et de l’hépatite C chez les personnes incarcérées est beaucoup plus élevée que dans la population générale. Les données recueillies dans les établissements de détention provinciaux du Québec en 2014 ont été comparées à celles obtenues en 2003 afin se suivre la tendance de la fréquence de ces infections et adapter les services en conséquence.
Veuillez noter que dans la publication, Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2014 (et projections 2015) , les tableaux 3, 4, 6, 7, 8, 9 et 13, ci-joints, ont été modifiés.
En novembre 2009, un sous-comité du Comité sur les ITSS (CITSS) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) formulait des recommandations afin d’optimiser le diagnostic de la syphilis au Québec. Le CITSS a donc publié un rapport proposant deux algorithmes de détection de la syphilis ainsi qu’une grille pour soutenir les cliniciens dans l’interprétation des différents profils sérologiques pouvant être obtenus avec ces algorithmes. La grille d’interprétation incluait des commentaires standardisés établis pour chaque combinaison de résultats sérologiques.
Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (GQDITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC).
Les présentes recommandations s'appliquent dans un contexte de dépistage des ITSS. Il est sous-entendu que les personnes chez qui ces analyses seront prescrites ont une indication de dépistage de l'infection par le VHC, tel que défini dans le GQDITSS du MSSS. Le présent avis n'aborde par les analyses à effectuer dans un contexte diagnostique.
Depuis le 11 janvier 2016, le Règlement permettant aux infirmières et infirmiers de prescrire le traitement de l’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae chez une personne asymptomatique est entré en vigueur.
Le guide d’usage optimal concerne la prise en charge du traitement pharmacologique de l’infection à Chlamydia trachomatis et de l’infection à Neisseria gonorrhoeae a été mis à jour en décembre dernier. L'institut national d'excellence en santé et en service sociaux (INESSS) a également préparé des outils supplémentaires pour soutenir la pratique des cliniciens.